2021, l’annEe de la formation professionnelle
Une enquête BVA réunissant l’organisme spécialiste de la formation à distance (Unow) et le pionnier des cours de langue par visioconférence (Lingueo) interrogeait les actifs français sur leur vision de la formation en temps de crise sanitaire et économique.
Résultat : 1 Français sur 2 devrait se former en 2021 !
L’ÉTUDE EN CHIFFRES
Tout d’abord, il est important de notifier que l’enquête portait sur 2 volets :
– l’accès des actifs français à la formation en 2019 et 2020
– l’impact de la crise sanitaire sur l’état d’esprit des Français sur leur projet de formation en 2021.
Seulement 1 actif sur 4 s’est formé en 2019 et 2020 mais, c’est 2 actifs sur 4 qui prévoient de se former au cours de l’année 2021.
Un bond de 25% qui prouve la volonté des Français à se former. Ensuite, pour 45% des actifs interrogés, les soft skills (compétences générales)
et les compétences collaboratives sont perçus comme fondamentaux pour réussir son projet professionnel.
Quant aux jeunes actifs, ils sont 71% à penser que l’évolution professionnelle passe par le développement des compétences linguistiques.
Enfin, l’enquête a aussi révélé que 68% des français se déclarent optimistes sur l’avenir de leur situation professionnelle.
LES FRANÇAIS, OPTIMISTES POUR 2021
Malgré la crise que nous traversons actuellement, l’enquête révèle que la moitié des Français aimeraient aller de l’avant et privilégie la formation pour renforcer leurs compétences et/ou en développer d’autres. En effet, c’est même la formation à distance qui est le plus plébiscitée par les actifs Français et qui renoue avec ses origines “rendre la formation accessible à toutes et tous”. Ainsi, cela permettra à chacun de se concentrer sur les points essentiels, de rebondir, de vivre et de s’adapter aux mutations que notre pays traverse.
On note qu’un quart des actifs se sont formés en 2019 et 2020. La plupart était de jeunes diplômés et sont déjà bien insérés dans la vie professionnelle avec des situations stables. Cette étude démontre aussi, que ,les ¾ des Français qui ne se sont pas formés en 2019 et 2020 se retrouvent dans une situations délicates au même moment où l’on s’apprête à vivre une nouvelle crise économique.
Auprès de la population des actifs senior, l’accès à la formation semblerait être peu commun. En effet, cette étude nous indique une inégalité liée à l’âge de nos seniors qui semblent peu concernés par les plans de formation des entreprises.
Le résultat est que la population actifs de plus de 50 ans accède plus difficilement à la formation.
Pendant le premier confinement, le mot d’ordre adressé aux entreprises était : “Former plutôt que licencier”, mais c’est seulement 1% des actifs qui ont été formés grâce à un dispositif de financement liés à la crise ou par le billet de l’entreprise pendant le confinement.
De faibles chiffres au vu des enjeux de la formation professionnelle et du contexte socio-économique instable.
LA FORMATION ENCOURAGÉE PAR L’ÉTAT FRANÇAIS
En 2019 et 2020, suivre une formation professionnelle n’était sans doute pas la priorité des actifs français comme nous le révèle l’étude (1 sur 4).
Toutefois, malgré la crise économique et les restrictions sanitaires, l’année 2021 promet un un bond considérable pour la formation.
En effet, l’État a mis tout en œuvre pour aider les personnes touchées par la crise avec :
– Le renforcement des différents dispositifs d’aides à la formations (FNE-FORMATION)
– la créations de nouveau dispositif (Paris Boost Emploi, aide au permis de conduire, 1jeune 1 solution, dispositif de transition collective)
– le soutiens aux structures de formations, de réinsertion ou d’emploi
– La prise en charge des coûts pédagogiques allant jusqu’à 100% pour les entreprise qui désirent former ses salariés
– une enveloppe d’un milliard d’euros pour les jeunes en situation de réinsertion.
Des mesures exceptionnelles en faveur de l’emploi et de la reconversion qui n’ont pas échappé à nos actifs français, car c’est plus de 2 actifs sur 4 qui devraient suivre une formation professionnelle en 2021 dans le but de préparer son l’avenir. Une bonne nouvelle pour les centres de formations formant au métier anti-crise..